29 avr. 2019

Printemps de Bourges 2019 : Jour 2

Le vendredi du Printemps de Bourges, depuis quelques années, c’est la Happy Friday : toute une soirée de concerts de 20h00 à 3h00 du matin où une dizaine d’artistes se succèdent sur les 2 plus grandes salles du festival, les spectateurs pouvant passer librement de l’une à l’autre.
Le principe est excellent sur le papier mais ce n’est pas toujours évident de transiter d’une salle de 7000 places à une de 2000 ! Ca bouchonne pas mal d’autant plus que le personnel du Printemps est obligé de limiter l’accès à la salle la plus petite pour des raisons de sécurité. Pour éviter sans doute les mouvements de foule, la programmation entre les 2 salles est assez différente ce soir : au Palais d’Auron les groupes sont plutôt catalogués pop-chanson française alors qu’au W on fait dans le rock-électro.
On pourra regretter aussi dans l’ensemble un manque d’attention du public : le fait que les spectateurs puissent changer de salle à tout moment fait qu’il y a beaucoup de mouvements et de bavardages qu’on remarque énormément lors des morceaux les plus calmes.


Inuit

Inüit a la tache compliquée d’entamer cette longue soirée mais pari réussi pour le groupe qui capte le public du W avec leur rock indé à la fois tribal (beaucoup de percussions) et sophistiqué (on pense à Vampire Weekend ou Concrete Knives)




Suzane

Direction le Palais d’Auron pour écouter Suzane. Seule sur scène avec son looper, la jeune chanteuse donne dans la chanson française sur fond d’électro. Pas le temps vraiment de se faire une opinion malheureusement car un autre concert va commencer dans l’autre salle.




Jeanne Added

Retour au W pour le véritable show de Jeanne Added. Avec une parfaite maîtrise du son (pas évident dans cette salle immense), la chanteuse fait monter petit à petit la tension dans chaque chanson aidée par une voix parfaite de puissance et de justesse. Musicalement c’est parfait, on est très proche des versions studios en terme d’arrangements mais les morceaux s’agrémentent en plus de longues parties instrumentales très électro.




Skip The Use

Désolé pour Flavien Berger qui passait au Palais d’Auron en parallèle, on reste au W pour écouter Skip The Use. Le groupe français, séparé depuis 3 ans, s’est reformé juste avant le Printemps.
Premier bilan : le leader du groupe Mat Bastard sait y faire pour mettre l’ambiance : il fait chanter le public, le fait s’asseoir, le fait pogotter et fait même jouer les 7000 spectateurs à « 1,2,3 soleil » ! Sorti de ça, musicalement, pas grand-chose à se mettre sous la dent, les chansons s’enchaînent sans réel temps fort, peut-être à cause d’un son un peu brouillon.




Clara Luciani

Direction le Palais d’Auron pour la sensation pop française du moment, Clara Luciani. La chanteuse ne sera pas aidé par le son de la salle, assez médiocre, où les basses sont aux abonnées absentes et où sa voix semble perdue dans le mix. Heureusement, ces titres plus intimistes permettent d’apprécier à sa juste valeur sa voix et l’élégance de ses compositions.




Cats on Trees

Argh, encore un artiste raté en parallèle au W, et pas des moindres, Thérapie Taxi. Dommage…
Mais le concert de Cats on trees valait le coup. Monté sur une estrade circulaire, le duo (lui à la batterie et elle aux claviers) font un show très pop, léger et décontracté. Le groupe sait faire durer ses morceaux et créer une complicité avec le public, c’est sympathique et entraînant.




Ofenbach

Retour dans la grande salle du W, pleine à craquer pour écouter et danser sur Ofenbach. Le duo de DJ, perché en haut d’une petite tour montée sur la scène, remixe des classiques du rock (Red Hot, Queen, Rage Against The Machine…). Mais il sait aussi assurer le spectacle en faisant intervenir en live chanteurs, batteurs et guitaristes. Etonnant !



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