4 juin 2020

Découvertes post-confinement

Le confinement est terminé, on peut sortir de notre zone de confort musicale rassurante pour découvrir de nouvelles musiques


Porridge Radio – Every bad

Le groupe britannique Porridge Radio a sorti un album qui a des petits airs de rock 90’s américain comme on aime. Toutes guitares dehors et servis par le chant puissant et habité de Dana Margolin, les 11 titres de l’album sont autant de moments forts. Dans le morceau introductif, "Born confused", la chanteuse scande en boucle "I’m bored to death, let’s argue" mais nous on ne s’ennuie pas une seconde !




James Righton – The performer

L’ancien membre du groupe anglais Klaxons se lance en solo avec un excellent premier album qui oscille entre pop efficace (à l’image de son single "The performer") et des morceaux plus 60’s psychédélique comme l’envoûtant "See the monster" qu’un Jacco Gardner n’aurait pas renié où cordes, choeurs, guitares acoustiques et effets vocaux viennent vous caresser les oreilles dans le sens du poil.




The Strokes – The new abnormal

Yes, les Strokes sont de retour ! Et quel retour ! Un retour aux sources avec leur inimitable son ! Le groupe amené par Julian Casablancas s’est fait attendre mais ça valait le coup car ils n’ont rien perdu de leur percussion. Retour aux guitares donc avec "Bad decisions" ou "Why are sundays so depressing", des purs Strokes... mais pas que car le "Brooklyn Bridge to chorus" est principalement basé sur un synthé très 80’s et que dire du très réussi " At the door" articulé quasiment exclusivement sur voix et synthé.




Yves Tumor – Heaven to a tortured mind

De son vrai nom Sean Bowie, le musicien américain frappe un grand coup avec un album électronique proche de l’expérimental. On est entre rock (avec sa voix à la Kravitz), soul, électronique, psychédélisme, R&B et des arrangements si riches qu’on a l’impression qu’aucun espace sonore n’est laissé libre. On passe par tous les avis en écoutant : génial, inécoutable, bluffant, racoleur, prenant… en tout cas c’est osé et vraiment barré !




Poni Hoax – Tropical Suite

Découverte de Poni Hoax complètement par hasard au court du confinement. On m’avait conseillé de regarder le documentaire Drunk in the house of lords qui suit le groupe lors de la sortie de leur album Images of Sigrid… Et franchement quelle claque ce film ! De studio en concerts, d’embrassades en engueulades, de bières cigarettes, le groupe se livre complètement sans filtre. Les personnalités de certains membres du groupe français sont si fortes qu’on a parfois l’impression de voir Spinal tap mais en vrai. Des concerts complètement hallucinés, des musiciens qui se bastonnent, des réflexions mystico-philsophiques… c’est passionnant du début à la fin. Mais surtout, si vous ne connaissez pas la musique du groupe, le documentaire vous permettra de la découvrir dans toute sa créativité et ses contradictions.
L'album "Tropical suite" contient quelques-unes de ces pépites comme "Everything is real"




Le film en question :