30 juin 2013

Top Discothèque par Damarn (1)

Salut à tous, Cela m'a pris quelques mois mais ça y est, j'ai terminé ma discothèque des meilleurs albums (environ 200 albums). Je l'avoue, c'est assez présomptueux de ma part que de faire ce genre de liste mais comme dit l'adage, les goûts et les couleurs... Cependant, je pense que parmi les albums que je cite, certains font autorité et vous serez alors d'accord avec moi pour les classer dans les albums de légende, pour d'autres vous serez peut-être surpris et dans ce cas, si vous avez le temps, écoutez les à nouveau ou bien découvrez les. J'ai décidé de ne pas faire une chronologie dans le temps mais tout bêtement par ordre alphabétique (ce qui va provoquer des transitions assez étonnantes). Je ne vais pas tout donner aujourd'hui, je vais le faire en de nombreuses séquence (une lettre à chaque fois, voire 2). C'est parti avec ceux qui commence par un chiffre ou une parenthèse puis ceux avec la lettre A. Enfin, je suis désolé si je n'ai pas écris de commentaires pour chaque album (faudrait alors en faire son métier) mais par contre, je suis prêt à en discuter par e-mail ou de vive voix avec tous les passionnés de musique.
"()" (2002) par Sigur Ros
"(What's the Story) Morning Glory?" (1995) par Oasis
"#1 Record" (1972) par Big Star
"After Bathing At Baxter's" (1967) par The Jefferson Airplane
"A night at the Opera" (1975) par Queen
"A Wizard, a true star" (1973) par Todd Rundgren
"Achtung Baby" (1991) par U2
"Aftermath" (1966) par The Rolling Stones
"Aja" (1977) par Steely Dan
"Alice in Chains" (1995) par Alice in Chains
"All Things Must Pass" (1970) par George Harrison
"Americana" (1998) par The Offspring
"Appetite for destruction" (1987) par Guns N'Roses
"Are you experienced?" (1967) par The Jimmy Hendrix Experience
"At Filmore East" (1971) par The Allman Brother Band
"Automatic for the people" (1992) par REM PS: je vais essayer de faire un ajout par semaine ce qui devrait faire la collection complête en une vingtaine de semaine. En espérant que cela, ne va pas trop vous saouler

24 juin 2013

Sortie de ANALOG-LUX©, le nouvel album de Pluto Intelligence Agency

EVENEMENT !!!

Le nouvel album de Pluto Intelligence Agency est officiellement sorti aujourd'hui 24 juin 2013.

Intitulé ANALOG-LUX© l'album mêle rock-progressif, pop et musique électronique.

Vous pouvez l'écouter sur Myspace et sur Soundcloud en cliquant sur les liens suivants :
https://myspace.com/pluto-intelligence-agency/music/album/analog-lux-19158334
https://soundcloud.com/pluto-intelligence-agency



20 juin 2013

Pluto Intelligence Agency : premier single extrait de l'album ANALOG-LUX©

Le groupe Pluto Intelligence Agency vient de sortir "It matters", premier single issu de leur tout dernier album.

Le titre, résolument prog-rock, est accessible sur Soundcloud via le lien ci-dessous :
 

Enregistré en 2011 et 2012, le prochain album du groupe, intitulé ANALOG-LUX©, sera disponible sur internet dès la semaine prochaine et sortira sur support physique durant l'été sous le label PSYJAZZPOP Productions.

Bonne écoute !!




12 juin 2013

Random Access Memories: la french touch au secours de la crise



Daft Punk: Random Access Memories
la french-touch au secours de la crise ?



Sous le déluge ininterrompu de critiques dithyrambiques sur le dernier opus du duo le plus faussement secret de la french touch (« french-touch » ca plait au 20h de TF1, assurément), je livre ici mes impressions non bidouillées sur ce disque à la croisée entre « Thriller », « Saturday Night Fever » et « Equinoxe » de Jean Michel Jarre. 
Pour se faire un avis digne de ce nom, il faut déjà passer outre le rideau de fans hurlants (de 7 a 77 ans) – avec des gouts musicaux surement aussi divers que variés – et dont le principal intérêt réside dans l’effet «  jolis masques en plastique et le méga-succès aux states d’un groupe Parisien » (mais parlerait-on de Air ? de Phoenix ? de Justice ? .. il me semble que toute ce petit monde est de la même origine….). Passé ce côté « meilleur groupe (secret) du monde made-in-France », on peut écouter ce disque avec plaisir et intérêt. Mon manque d’amour pour le disco-funk d’un point de vue musical (même le vrai, et j'adore Bootsy Collins avec Georges Clinton, promis) me laisse plutôt insensible face aux titres les plus groovy, notamment le succès « Get Lucky », qui a le mérite d’être dansant, funky et (très) bien enregistré, c’est incontestable, mais bon, franchement, ça va pas plus loin pour moi. Ce disque est pourtant moins electro que les précédents et je pense que c’est là tout son atout : la musique entendue tout au long des 13 morceaux se suffit à elle-même et c’est plus calme (plus « adulte » ?) et plus profond que les titres phares du groupe publiés les années précédentes. Je ne peux nier que la profusion de synthés analogiques très 70s ne me laisse pas indifférent. Des Titres comme « Touch », « Contact » (mon préféré et de loin…) et "Motherboard" sont indéniablement d’excellents morceaux et pour moi c’est la crème du disque. « Giorgio by Moroder » est également très intéressante, avec de nouveau un super son seventies (wha-wha, grosse basse, Rhodes, drums et surtout les synthés !) et Daft punk excelle réellement dans la maitrise du multicouche qui arrive progressivement, comme on peut aussi l’entendre dans «  Lose yourself to Dance » qui est très réussie...


Le son général du disque est une merveille pour qui apprécie la chaleur des lampes et des tranches de console d’origine et pour le coup, on est loin du son actuel plus propre et plus froid, c’est une perle de production…va pour la forme. mais à part ca ?... Ayant parfois l’impression d’entendre un savant – et subtile, et bon - mélange de Sebastien Tellier période « Sexuality » (normal me direz-vous, c’est Guy Manuel de Homem-Christo qui était à la console…), de AIR période « LOVE 2 » (pour le son et les arrangements) et de n’importe quel album de Kool and the Gang (pour le funk et le beat), je me demande quand même ce qui resterait de ce disque si on enlevait les riffs funks & compressés de stratocasters (origine seventies garantie), les arpegiators travaillés (et j’aime ca !) et surtout les vocoders largement utilisés (la marque de fabrique de Daft Punk ?) sur presque tous les titres. L’expérience serrait probablement décevante… (un peu comme un concert de Daft Punk dans une MJC de banlieue sans le look de motards futuristes ?)

bengalmixer, juin 2013.

6 juin 2013

The Flaming Lips font régner la terreur

Le groupe américain The Flaming Lips est un de mes groupes préférés. Je les ai découvert en 2002 avec l'album "Yoshimi battles the pink robots" et ça a tout de suite été le coup de foudre. J'ai été séduit par leurs chansons très mélodiques, leurs arrangements psychédéliques, et cette sensation de joyeux fourre-tout tout à fait maîtrisé. Pas une chanson à jeter dans cet album, pas une chanson moins bien que les autres.
L'album suivant "At war with the mystics" était du même acabit même si j'avais un peu moins accroché. J'ai découvert par la suite l'album "The soft bulletin", album précédent "Yoshimi" sorti en 1999 (leur 9ème album !!), et encore une fois c'est un album génial. Bref, j'écoute encore très régulièrement ces 3 albums qui font partie de mon top des meilleurs albums de ces 15 dernières années. Je les avais vu également en concert en 2006 et leur spectacle avait été un délire phénoménal, sans doute le concert le plus festif que j'ai vu de toute ma vie.
J'avoue n'avoir pas accroché du tout aux albums qui ont suivi "At war with the mystics", vraiment trop expérimentaux à mon goût (parce que j'ai beau aimé le psychédélisme en général je reste quand même très grand public).

Alors que dire de leur nouvel album "The terror" fraichement sorti début 2013 ?

Après plusieurs écoutes, on peut déjà conclure que l'album porte bien son nom. Bizarrement, en l'écoutant, j'ai tout de suite pensé à "The wall" des Pink Floyd par son ambiance très sombre et la sensation de suivre la déprime psychotique et paranoïaque de Pink.
On est baladé tout au long de l'album de chanson planante en chanson lancinante. Les morceaux baignent dans les synthés et les bruitages les plus psychédéliques accompagnés par des bribes d'instruments saturés. La quasi absence de batterie, souvent remplacée par des rythmes synthétiques et mécaniques, renforce la sensation de spleen urbain.
Il n'empêche que le tout est finalement très beau et agréable à écouter de par le soin apporté dans les arrangements des morceaux. C'est typiquement le bon disque qu'on n'écoute pas en boucle mais dans lequel on va se replonger régulièrement par curiosité.
L'ensemble est très homogène mais quelques morceaux se détachent du lot : "Look... the sun is rising" et surtout "You lust" avec son riff de synthé entêtant.
A noter, dans les bonus track complètement hors contexte de l'album, la reprise à la sauce Flaming Lips de "All you need is love" des Beatles. Un nouvel hommage aux Fab Four (après "Strawberry fields forever" et "I am the walrus") qui vaut surtout d'être écouté pour le côté "décalé" du chant assuré à 3 voix différentes style "band aid".




3 juin 2013

Printemps de Bourges 2013 : une soirée avec Villagers, Lou Doillon et Woodkid

Le programme du Printemps de Bourges de cette année était résolument pop-rock.
Ce vendredi 26 avril présentait une affiche particulièrement alléchante avec Villagers, Lou Doillon et Woodkid. Petit résumé de la soirée.


Ce sont les irlandais de "Villagers" qui ont eu l'honneur d'entamer cette soirée. Le groupe offre une sorte de musique pop-folk avec des passages plus rock. Rien de révolutionnaire mais j'avais entendu dire beaucoup de bien de leur song-writing et c'est vrai que les morceaux sont bien foutus : beaucoup de variations, de moment rock plus appuyés, et, sur scène, tout le groupe se donne à fond et sait mettre en valeur les chansons au moment où il faut. 
Le chanteur a une voix très typée, puissante et toute en nuance. Le batteur est formidable lui aussi. Au début j'ai cru qu'il y avait une boîte à rythme qui l'accompagnait, après j'ai cru qu'il avait 3 bras mais finalement non il est juste super bon.
Deux coups de coeur évidents pour moi : les titres "The waves" et "The bell", les 2 perles de leur album "Awayland" qui est sorti en 2012. 


 

Après les Villagers, Lou Doillon rentre en scène. Je ne m'étendrais pas trop sur sa prestation parce que j'avoue que je n'ai pas vraiment accroché. Sa voix était à la limite du désagréable, très nasillarde (peut-être un problème de son ?), les musiciens avec elle font le boulot mais sans plus. Un bon point quand même pour l'ambiance très décontractée et chaleureuse car Lou Doillon semblait vraiment très à l'aise. A noter quand même la chanson "Places", au tempo évolutif parfaitement maîtrisé, qui donne très bien sur scène.


Et enfin la soirée s'est terminée avec "Woodkid". La salle est pleine d'ados en délire qui l'accueillent comme un dieu vivant. Le chanteur jouera d'ailleurs avec ça tout le long du concert, réclamant régulièrement qu'on l'acclame. J'avoue que ce côté prétentieux m'a un peu dérangé.
Mais il faut dire, à sa décharge, que Woodkid, alias Yoann Lemoine, a fait les choses en grand.
On m'avait dit :"tu verras, Woodkid en concert c'est décevant car il est tout seul sur scène". Ben en fait il étaient 13 sur scène !! 3 violons, 1 violoncelle, 3 cuivres (trompettes, trombone), 1 contrebasse, 2 percussionnistes, 1 synthés, et 1 type qui faisait des percus électroniques sur un un truc genre groovebox.
Autant dire que, avec tout ce monde, musicalement et visuellement c'était irréprochable et le spectacle est souvent beau et émouvant, notamment grâce aux percussions omniprésentes qui ajoutent de l'intensité à des compositions finalement assez classiques.
Le chanteur joue beaucoup sur le contraste : lui en short et casquette qui bouge partout et ses musiciens en chemises quasiment immobiles.
Les images de synthèses bizarroïdes sont projetées sur un écran géant en fond de scène et ajoute encore plus à la grandiloquence du concert.
Woodkid a fait le pari de jouer tout son album mais c'est presque un peu dommage car il y a beaucoup de chansons lentes qui se ressemblent beaucoup. Du coup, passé la première très bonne impression, on s'ennuie un peu vers le milieu du concert. Mais le groupe a gardé le meilleur pour la fin et enchaîne alors ses morceaux les plus connus et les plus rythmés : "Iron", "I love you", "Run boy run" et le concert se termine ainsi sur une ambiance de feu.