2 nov. 2011

I love Kasabian

Le groupe britannique KASABIAN vient de sortir un nouvel album, «Velociraptor», l’occasion pour moi de dire tout le bien que je pense de ce groupe.

Oui, j’aime KASABIAN, j’aime leur musique, tout simplement parce qu’ils abordent, avec des arrangements soignés, un large éventail de ce que j'aime dans la brit-pop : il y a du rock efficace, principalement sur leurs premiers albums («Club foot», «Cutt off», «Shoot the runner», «Empire» , «Underdog», «Fast fuse», «Fire») à base de riffs de guitare incisifs et d’une session rythmique bien présente ; il y a des morceaux électroniques mais tout aussi énergiques comme «I.D.», «Stunt man» et «Seek & destroy» ; il y a des ballades plus acoustiques («Happiness», «British legion») ; il y a des morceaux planants comme «Ovary stripe» ou «Test transmission» et «Sun rise light flies» qu’on croirait tirés d’un album des Beatles du milieu des années 60. Un mélange indigeste, me direz-vous ? Non car le point commun de ces différents styles réside dans des refrains indiscutablement pop et le tout baigne dans une atmosphère psychédélique grâce à des arrangements très fouillés faits de synthés bizarroïdes, de cordes aux intonations parfois orientales et de nombreuses harmonies de choeurs très aériens.

Dans le dernier album, bien qu’un peu moins tranchant que les 3 précédents, on retrouve tous les ingrédients qui font la saveur de ce groupe avec une mention spéciale pour «Days are forgotten» et ses choeurs tout droit sortis d’une BO d’Ennio Morricone, pour «La Fée verte» une chanson aux paroles délicieusement psychédélique et à l’entrain irrésistible, pour «I hear voices» aux tonalités plus électroniques, et surtout pour «Goodbye kiss» une ballade pop plus classique mais diablement entêtante.

23 juil. 2011

session "summer 2011" terminée...

Nous avons bouclé cette semaine d'enregistrements aux Blue Orange Resort Studios (à Saint - Tropez) et ce fut une grande réussite: 7 nouveaux titres (rock et prog-rock) dans la boite, du nouveau matériel testé et approuvé, une semaine gastronomique, une semaine de soleil, une semaine de piscine et surtout une semaine hyper-sportive avec notre habituel International Championship Racing Trophée Tournament de ping-pong (ou tennis de table), qui a vu son niveau se relever d'un coup cette année..

Beaucoup de mixage en perspective et peut être bientôt une nouvelle session pour finir notre nouvel (?) album !







30 juin 2011

studio sessions!

Pluto Intelligence Agency prends la route (et l'avion, et le train...) pour retrouver le Blue Orange Resort, dans la presqu'île de Saint Tropez, pour une semaine d'enregistrement sous le soleil !


a bientôt !
Chris , Thom, Rom & Etienne

5 juin 2011

Wilderness festival, 12-14 AUGUST at Cornbury park, Oxfordshire

Ca a l'air psyche a souhait:
Mercury Rev, Gogol Bordello, a secret garden party, midnight masked ball....
Ca tente quelqu'un d'y aller avec moi?

http://www.wildernessfestival.com/



Chris, 05 juin 2011

31 mai 2011

Mercury Rev au Bataclan, 25/05/11.



Suite à la réédition en édition limitée de leur chef d’œuvre de 1998 Deserter’s songs, Mercury Rev, groupe de Buffalo aux US, a eu la bonne et originale idée de faire une tournée et de jouer l’intégralité de cet album. Qu'écrire qui ne l'ait déjà été sur ce chef d'œuvre avéré de la fin du siècle dernier ? Tournant drastique et ô combien réussi de la bande de Jonathan Donahue, désigné notamment album de l'année par le NME en 1998.
Le concert se déroule donc au Bataclan, concert pas complet mais la salle est bien remplie,et il  faut également signaler que pour l’occasion tous les fauteuils sont restés installés, c’est la première fois que je vois la fosse « équipée » de ses confortables fauteuils.
La 1ere partie (je ne sais pas le nom, mais soporifique au possible) n’a pas retenue mon intention ni celle d’Etienne d’ailleurs (Faut dire que pendant leur set, on était au bar au fond de la salle en train de boire une bière (4 € le demi de bière, comme dit Etienne, c’est Rock’n Roll à ce prix la !)).

On part s’installer au balcon où il reste des places assises - beaucoup même -... La scène est joliment décorée par de très nombreuses diodes mimant de multiples bougies. Alors qu’ils ne sont désormais plus que trois, c’est 7 personnes que l’on voit arriver sur scène. Pas de surprise, les morceaux de l’album sont joués dans l’ordre, propres et carrés. Le chanteur/leader Jonathan Donahue ne change pas, il a toujours les mêmes mimiques sur scène (notamment comme si il était un chef d’orchestre), il boit toujours à la bouteille du vin rouge et "loves everyone here" avec un grand sourire... Le groupe a l’air content d’être là, ils sont souriants et prennent plaisir à jouer les morceaux de cet album qui a changé leur vie. Jonathan nous fait d’ailleurs un petit topo sur comment cet album a bouleversé leur existence, manifestement pas très drôle à cette époque là (1998). Bien qu’il chante avec une voix relativement aigüe, il nous parle avec une voix assez grave, comme quoi…

Les versions jouées sont assez proches des versions originales avec cependant je note, une guitare folk en plus de la guitare électrique qui ressort bien sur les morceaux. A signaler une version hallucinante de « Opus 40 » de plus de 8 min, bien plus longue que la version album car ici, elle se termine par 4 min inédites et formidables.

Il arrive que le son sature un peu sur quelques morceaux mais le concert est tout de même très agréable et coule tout seul : tout le monde est heureux devant ou sur la scène. Une fois que les 11 morceaux de l’album sont tous joués, le groupe sort de scène avant un rappel de 4 chansons commençant par une reprise de « Solsbury Hill », un des tubes de Peter Gabriel. Reprise plus rock que l’originale mais sympa à écouter. Le concert se termine par « Senses on Fire », seul single tiré de leur dernier album sorti en 2008.

Setlist :
1. Holes
3. Endlessly
5. Opus 40
12.  Solsbury Hill 
(Peter Gabriel cover)
13.  Car Wash Hair
            15. Senses on Fire

Damien / mai 2011

playlist de mai (Etienne)

Salut les banjos

J’inaugure cette semaine notre hyper rubrique de la playlist, encore nommée kestecoutelà? ou dansmesoreillesamoa. Facile à faire et facile à lire, ça donne toujours des idées à nos (trop) nombreux lecteurs du blog :-), mais surtout à nous même...

Ma setlist du moment est donc :

#1 Sufjan Stevens : I want to be well
Un titre explosé, fusant de partout, fourré de changements de tempo, d’instruments acoustiques et électroniques: un exercice de style volontaire (et réussi) du jeune prodige Américain un peu barré, provenant de son dernier LP, the age of ADZ; la barre était haut placée, et pourtant les 6 minutes passent très vite, avec une intro à la Flaming lips (quelle jolie petite flute) un pont (vers 2min 40) acoustique et vocal de toute beauté (Bjork ou es tu ?) et une outro qui rappelle les heures écoutables de Yes, avec une explosion sonore agrémentée de chœurs féminins du plus bel effet. Bref, un titre qui décoiffe, à écouter avec attention.

#2 Arcade Fire : Ready to start
Bon, on l’a déjà entendue 100 fois, mais moi je l’écoute encore et toujours. Subtil mélange entre rock et pop, voici une petite perle qui peut supporter d’être passée en boucle avec le plaisir de découvrir ou d’apprécier chaque partie : ligne de basse, guitare sale, petit synthé pétillant, etc. Honneur à la fin du titre avec sa basse tremolo et sa montée de batterie simple mais efficace. Ready to start (again)?

#3 Phœnix : Lasso
Je serrai (surement) pas le seul à dire tout le bien qu’on peut penser du dernier opus du groupe français le plus connu à New York, Londres ou Rome (un titre porte le nom de la ville Italienne d’ailleurs). Je ne comprends pas pourquoi Phœnix ne marche pas sur le sol national, et je m’en fous. Un peu dommage pour eux mais bon… Lasso est à l’image de ce LP de qualité : propre, concis, musical et original. Un mélange subtil entre Air et Radiohead si on rentre pas dans les détails, qui rappelle aussi The Strokes ou Bloc Party. Sauf que les arpèges et les claviers de Lasso sont largement au dessus de tout ça réuni (au moins pour cette fois).

#4 Mercury Rev : First time mother’s Joy
C’est surement l’effet “concert d’un groupe pas écouté depuis 10 ans” qui a joué. La semaine dernière, Damien et moi avons été écouter Mercury Rev ré-interpréter leur meilleur disque (diront la plupart d’entre nous), Deserter's Songs, au Bataclan (bientôt un compte rendu…). J’ai, en conséquence, replongé un peu dans les titres, récents ou pas, du groupe de poprock de Buffalo et je me suis rappelé combien j’avais aimé « first time mother’s joy », suivi du mini titre « Down poured the heavens » du LP The secret Migration, sorti, sans grand fracas, en 2005. C’est tout doux et touchant, et 6 ans après : j’aime toujours autant…

#5 Iron Butterfly : Butterfly Bleu
Oula, ce titre a facile plus de 35 ans. Mais bon, moi je l’écoute toujours pour la qualité de production, le gras des guitares et sa structure risquée. Iron Butterfly, groupe de dark rock avant l’heure, fut surtout connu pour son hard rock froid et psychédélique (In a Gadda Da Vidda , in the garden of eden…) essentiellement soutenu par le terrible organiste fondateur du groupe Doug Ingle, qui n’avait pas oublié d’écouter l’intégrale de Bach avant de venir au studio. En 1970, Iron Butterlfy oublie un peu le rock psyché pour faire du rock pur et dur : l'album Metamorphosis contient 9 titres pas tous de très bonne qualité mais tout à fait écoutables, et « Butterfly Bleu » clôt le disque avec ses… 14 minutes. Tout y est : riffs, double-solo de guitare, grosse batterie et superbes breaks. Mais qui s’en souvient encore ?


Etienne / mai 2011

28 mai 2011

MGMT - Art is everywhere

Louise est fière de vous présenter: MGMT, Art is everywhere, dans son émission préférée Yo Gabba Gabba.

http://www.youtube.com/watch?v=CJmtFaIDQDo

http://yogabbagabba.com/#/mgmt

'Listening and dancing to music is AWESOME!'

Chris / mai 2011

23 mai 2011

Explosions in the sky @ Roundhouse, Camden, 19 mai 2011

J’avais découvert ce groupe en 2004 ou 2005, suite à un fabuleux concert au feu Northsix de Brooklyn. Un de mes meilleurs concerts, envoûtant et planant de A à Z, avec sa dose de frustration, car nous avions du partir avant la fin pour attraper notre dernier train pour Princeton.

Le rendez vous était pris pour la sortie de leur nouvel album, Take care, take care, take care (formule qui revient le plus souvent dans leur newsletter, d’ailleurs). L’album est sorti le 26 avril 2011, et est accompagné d’une tournée en Europe et aux US.

Camden's Roundhouse
Un petit hommage à la salle tout d’abord : la fabuleuse Roundhouse de Camden. Située à deux pas du Camden lock, cette salle est comme son nom l’indique entièrement circulaire. Construite au 19e siècle, elle servait d’atelier circulaire pour locomotives, jusqu’à que les locomotives ne deviennent trop grosses pour y tenir. La salle a été réhabilitée après la seconde guère mondiale en centre d’arts et de spectacles et a vu défiler les Doors, les Rolling Stones, Pink Floyd, David Bowie, The Clash et j’en passe. La configuration de la salle permet au public d’entourer le groupe à 180°. Cela lui donne un charme fou, une ambiance très chaleureuse, et un statut de salle mythique.

Revenons à Explosions in the Sky : Le style de musique est fidèle au groupe : du post rock instrumental. Mais contrairement à l’excellent The earth is not a cold dead place (2003), les morceaux du nouvel album se perdent dans un empilement de saturations bruyantes, qui n’ont ni la finesse de leur premiers albums, ni la toute puissance d’un Mogwai pour transporter leur public.

Almost backstage - Explosions in the sky, 19 mai 2011
On reste donc un peu sur sa faim, on vibre quand les vieux morceaux sont joués, et on est à peine déçu quand le groupe part la guitare entre les jambes sans faire de rappel. Une nouvelle date est prévue à la Brixton O2 Academy après l’été, mais ce sera sans moi.

Take care,
Chris, 23 mai 2011

20 mai 2011

Kyle Eastwood a Montparnasse...

Dans le cadre du Festival de Jazz de St Germain-des-Prés, nous avons été écouter le jeune Kyle Eastwood et son groupe (que des petits jeunes) composé à l’occasion d’un batteur, d’un pianiste, d’un trompette, et d’un saxo, Eastwood – le fils de Clint si vous ne saviez pas – assurant la basse à merveille, soit avec une contrebasse, soit avec une basse électrique… Le style est percutant, rythmé et … assez classique. Du jazz orchestral (même s’ils ne sont que 5 sur scène…) de grande qualité, qui swing, rebondi et fait taper du pied. Une mention spéciale au trompettiste et au saxophone, tout deux excellents de virtuosité et de précision. Les parties de piano, plus en soutient, parfois en solo, sont sympas, mais légèrement plus en retrait que les cuivres, qui dirigent presque toujours le thème des compositions. Le pianiste joue également sur un Rhodes, ce qui accentue le côté « années 60s » de certains titres, et en fermant les yeux , on se croirait dans « Bullit » avec Steve Mac Queen en train de foncer à travers San Francisco… très agréable ! Le batteur quant à lui est une brute de jazz qui doit jouer du rock en cachette car il tape fort, voire très fort, avec une brillante technique. 



Kyle Eastwood est un bassiste précis et talentueux, sans aucun doute. J’étais curieux de savoir quelle place la basse allait jouer dans leurs titres, au vu du nom du groupe (Kyle Eastwood Band), et, ô surprise, la plupart des titres tourne véritablement autour des parties de basse, principal squelette de ses compositions. Son style, à la basse électrique, rappelle sans aucun doute celui de la vague des bassistes ultra-techniques de la fin des années 70/ début des années 80, Jaco Pastorius en tête. Le style est même très proche de celui du maitre quand Eastwood empoigne l’une de ses basses (laides !! :-) ) fretless et se lance notamment dans une longue intro aux harmoniques… Certaines parties de basses vont directement dans le funk ou dans le slap, ce qui peut surprendre dans une formation qui joue du jazz somme toute relativement classique, lorgnant un peu vers du bon rythm & blues des années 60.  Quand il empoigne la contrebasse, le style est plus classique, mais toujours excellent, et très musical. C’est donc un plaisir à écouter car c’est au final facilement accessible (aux non-bassistes). Le groupe a joué presque tous les titres du dernier album Songs from The Château (que je recommande), et la qualité est franchement au rendez vous avec un jazz aérien mais tonique, et porté sur la mélodie (écoutez "Marciac"), qui fait passer certains titres pour de véritables chansons plutôt que des structures jazz plus classiques ou chacun y va de son chorus et lâche le thème en moins de 10 secondes... Certains titres tirent franchement vers de la musique plus minimaliste voire "musique de film", comme l’excellent "Tonic" ou le superbe "Andalucia" aux accents lointains et aux accords arabisants. Ce dernier titre rappelle légèrement le superbe travail du trio de Tord Gustavsen lors de leur album "The Ground" sorti en 2005, aux influences Keith Jarrett évidentes.



Kyle Eastwood a fini le concert avec le titre énergique "Café Calypso" qui fait la part belle aux cuivres, et ce titre clôture parfaitement cette soirée rythmique: toute la salle était débout !…

Le disque « Songs from The Château » est sorti depuis avril 2011 : je vous le recommande sans retenue !


Etienne mai 2011

26 avr. 2011

Cascadeur



C'est fin et mélodieux.
Casque d'aviateur vissé sur les oreilles, mélodies envoutantes, écoutez  Cascadeur :

14 avr. 2011

Archive au Grand Rex

Le 5 Avril dernier, Archive était en concert au Grand Rex en présence d’un orchestre. C’était initialement la seule date prévue mais les billets s'étant vendus comme des petits pains, une date avait été rajoutée la veille.

Il y a quelques jours, le combo a sorti un DVD d’un de leurs derniers concerts enregistré à Athènes lors de la récente tournée, tournée faisant suite à la sortie des 2 albums très réussis « Controlling Crowds » suivi quelques semaines plus tard de « Part 4 ». Je recommande ce DVD; les morceaux d’Archive rendent vraiment bien en live (Tracklist du DVD : 1.Lights, 2.Pills, 3.Sane, 4.Finding It So Hard, 5.Razed To The Ground, 6.Collapse/Collide, 7.Bastardised Ink, 8.Fuck U, 9.Kings Of Speed, 10.Lines, 11.Blood In Numbers, 12.You Make Me Feel, 13.Dangervisit, 14.Words On Signs, 15.Londinium, 16.Bullets, 17.Again). L’originalité de ce DVD vient du fait que ce sont les fans qui ont financé la sorti de ce DVD. J’avoue avoir apporté ma contribution…
Alors que j’étais dans la file d’attente avec ma femme devant le Grand Rex, Steve Barnard (le batteur du groupe) était tranquillement en train de boire un café à la terrasse du Starbuck Café avec 2 roadies. J’étais surpris de constater que personne d’autre ne l’ait reconnu.
Une fois à l’intérieur, on était en orchestre mais c’était blindé si bien que ça grondait car il n’y avait pas assez de places assises pour tout le monde, et au final, je me suis retrouvé sur un strapontin à 2 rangs de la scène, pas mal ! En première partie, Rosko John, le rappeur en dreadlocks du groupe a fait le DJ. Je comprends alors qu’il ne va pas faire parti du concert. Il nous passe de la musique sympa, du Portishead, du Radiohead (Reckoner, c’était quand même bien Radiohead avec de la guitare!) etc…
Vient ensuite le concert, l’orchestre s’installe (une bonne trentaine de musiciens !) et le groupe arrive. L’orchestre entame le début du très beau « Light » et ça rend vraiment bien


Le tracklisting fait la part belle à des morceaux des 2 derniers albums, entrecoupés de quelques classiques. L’orchestre accompagne et sublime de nombreux morceaux sans trop en faire. D’ailleurs, sur certains morceaux, l’orchestre ne joue quasiment pas; c’est le cas par exemple sur une version quasi accoustique du magistral « Again » qui pour l’occasion ne fait que 7 min


Côté public, tout le monde est confortablement assis dans son fauteuil mais à la 8eme chanson, « Finding it so Hard » et sa fin en apothéose (morceau de 12 min tout de même), un type se lève et se met à danser comme un dingue en rejoignant le bord de la scène ! Il sera ensuite suivi par une cinquantaine de personnes qui se mettent alors au plus près du groupe.


Au final, j’ai passé une très bonne soirée, concert très cool, bon son et groupe content de faire cette expérience avec un orchestre. Ce n’était pas la première fois que je voyais Archive en concert mais ce ne sera pas la dernière non plus…
Setlist :
1. Lights 

2. You Make Me Feel 

3. Headlights 

4. The Feeling Of Losing Everything 

5. Blood In Numbers 

6. To The End 

7. Organ Song 

8. Finding It So Hard 

9. I Will Fade 

10. Collapse/Collide 

11. Words On Signs 

12. Slowing 

13. Fold 

14. Black 

15. Pictures 

16. Bullets 

Encore:
17. Dangervisit 

18. Again 

19. Controlling Crowds


Damien / avril 2011

5 avr. 2011

One Last Summer with You

Le dernier album de psyjazzpop productions vient officiellement de sortir !


Pluto Intelligence Agency, nouvelle mouture du groupe Pluto, interprète 18 titres à tendance electro-vintage... Enregistré entre Saint Tropez à l'été 2008 et à New York au printemps 2010, c'est un album essentiellement instrumental.

l'album est écoutable à partir de notre site psyjazzpop
ou à partir de notre site myspace.

bonne écoute !!!

4 avr. 2011

Feux d'artifices prevus en mai

Post-Rock

Juste un petit post pour vous annoncer que le groupe d'Austin: Explosions in the Sky sera en tournee en Europe en mai pour pesenter leur nouvel album.


http://www.myspace.com/explosionsinthesky/shows

Chris, 4 avril 2011

26 mars 2011

The Strokes do not strike anymore

Dans un potentiel classement des meilleurs albums de la décennie 2000-2010, il est fort à parier que « Is This It », le premier album des Strokes sorti en 2001 y trouverait une place de choix. Le succès fulgurant qu'a connu le groupe américain dès ses débuts a ouvert la porte à toute une génération de musiciens en herbe qui n'a certes rien inventé ni rien révolutionné mais a permis de remettre le rock au goût du jour.



Après deux autres albums qui n'ont pas confirmé les espoirs placés en eux, « Room On Fire » contenant l'excellent pourtant Reptilia (http://www.youtube.com/watch?v=dtFDi5Dk3mg) sorti en 2003 et « First Impressions Of Earth » en 2006, les Strokes ont décidé de faire une pause en 2007. Chacun y est alors allé de son projet perso, le chanteur Julian Casablancas notamment, beau gosse à l’air de glandeur,  a sorti notamment un album solo très moyen en 2009 alors que le guitariste Albert Hammond Jr a eu le temps de sortir 2 albums très corrects. Alors que l'on doutait d'un retour du groupe sur le devant de la scène, il est finalement entré en studio l'an dernier pour enregistrer « Angles » sorti le 22 mars. Ce 4ème album des Strokes est l'un des albums les plus attendus de l'année même si de l'écriture périlleuse, à la sortie distinguée par l'immonde pochette en passant par l'enregistrement foireux, on pouvait craindre le pire. Cette pochette, sérieusement... J’ai du mal à m’en remettre. D'habitude, les Strokes font dans le classe (First Impressions of Earth et ses bandes blanches), le catchy (Is This It ? et ses fesses nues) ou l'abstrait (Room On Fire), mais jamais dans le moche. Cet escalier de Penrose sort tout droit d'une école primaire. Et le damier en dessous, ce jaune agressif, et puis ces bordures hideuses... Mais l'habit ne fait pas le moine, je me rappelle encore de l'horreur de la pochette de « Congratulations » de MGMT, qui était au final un excellent album, donc ne cédons pas aux a priori.

Le dernier opus des Strokes ne suit aucune ligne directrice et se perd dans un mélange d'idées apportées par les cinq membres du groupe. En effet, alors que Julian Casablancas composait jusqu'à présent toutes les chansons, chaque musicien a cette fois pu proposer ses propres compositions pour ce quatrième disque. Il n'est donc pas étonnant qu'il reflète en tous points la lutte interne régnant chez les Strokes. Mais étonnamment, il n'est pas la catastrophe que l'on était en droit d'attendre. Il est l'album le plus éclectique du groupe, le moins cohérent et le plus court (seulement 10 chansons avec la plus longue faisant 4 min 15 s).

L'album s'ouvre par l'étrange Machu Picchu mélangeant sans complexe rock, reggae et dub. S'ensuit alors Undercover Of Darkness, single de l'album au clip très chic , qui rappelle les premières heures du groupe et qui claque bien.



 Ensuite les new-yorkais délaissent leurs guitares enjouées pour se rapprocher du son électro 80’s si cher à Julian Casablancas sur son album solo : Two Kinds Of Happiness est donc un hybride assez peu réussi. Le résultat est bien meilleur pour You're So right où l’on a l’impression d’entendre du Radiohead et du REM. Taken For A Fool nous prend pour des cons (comme son nom l'indique) dans une parodie des Strokes bien trop fade pour être convaincante. Mais le pire est à venir : dans Games, retour aux tonalités 80's, et une sévère envie de gifler le Julian qui nous ressort ses synthés, venus droit de l'enfer quand c'est pour nous pourrir les Strokes. Call Me Back, plus simple, est plus réussie, mais montre en même temps les limites du chant de Casablancas. Gratisfaction et Metabolism, dont les titres n'étaient pourtant pas de bonne augure, sonnent bien et nous rappellent de quoi ce (grand) groupe est capable. La belle Life Is Simple In The Moonlight, achève de nous en convaincre.
Oui, The Strokes est un grand groupe. Il est vrai qu' « Angles » est un album qui laisse sur sa faim (notamment à cause des belles chansons qui le finissent) parce que trop court. Il est incohérent, part dans tous les sens, mais est ce qu'ils ont sorti de mieux depuis Room On Fire. Cependant, au final, « Angles » se révèle être seulement un album pop-rock de plus à ranger sur l'étagère. Les Strokes ne nous surprennent pas, ne nous touchent pas. On peut sérieusement redouter une séparation du groupe après leur tournée, sauf si celle-ci permet de renouer les liens entre les musiciens. Dans le cas où ils retrouveraient une véritable cohésion, les Strokes pourraient réellement revenir en forme dès l'an prochain car un cinquième album a d'ores et déjà été envisagé.

Damien / mars 2011

23 mars 2011

Interpol au Zenith, Par Damien, 15 mars 2011

Après un concert surprise début Septembre au Trabendo pour présenter leur nouvel album sobrement appelé « Interpol », les New Yorkais d’Interpol était de retour à Paris le 15 Mars, cette fois au Zénith dans le cadre de la tournée européenne qui accompagne le nouvel album. J’avais eu la chance d’aller au Trabendo, salle d’environ 500 places, car comme vous pouvez l’imaginer, un groupe du calibre d’Interpol dans une salle comme cela, les places partent vraiment vite. Revenons au concert du Zénith. Tout d’abord, le 4eme album d’Interpol est de la même veine que les précédents, c’est du bon. J’aime ce rock, certes « froid », mais réflechi et intellectuel, avec la voie d’outre tombe de Paul Banks reconnaissable entre mille et inimitable. Pour une réseau qui m'échappe, ce groupe passe très peu à la radio et je ne pense pas qu’un single du dernier album soit passé à la radio, même sur Oui Fm. Malgré cela, Interpol jouit d’une bonne notoriété du fait notamment de très bonnes critiques de leurs albums. Néanmoins, je me disais qu’ils vont avoir du mal à remplir le Zénith et ses 8000 places. Ce n’était pas sold out certes mais j’ai été surpris de constater que la salle était quand même très bien remplie.
Je passe sur la 1ere partie (Matthew Dear) qui ne m’a pas marqué mais c’est assez normal car j’ai énormément de mal à apprécier de la musique à la 1ere écoute.
Arrive ensuite Interpol. Tout d’abord, je dois dire qu’Interpol est le groupe le plus « classe » sur scène, je veux dire, ils sont super bien sappés. Costume noir (comme à chaque fois) pour Paul Banks qui joue avec une Les Paul noire, et costume trois pièces et cravate pour le guitariste Daniel Kessler qui joue la plupart du temps avec une Epiphone ES 330. Les autres membres du groupe sont également sur leur 31. A noter, que le bassiste originel Carlos Dengler a quitté le groupe après le 3eme album et à été remplacé par Dave Pajo. Le son est bon, ce qui n’est pas évident car je trouve que le son est très souvent mauvais au Zénith, est-ce lié à une mauvaise accoustique mais en tout cas pour Interpol, c’est plutôt bon et heureusement. En effet, comme je l’indiquais précédemment, le rock d’Interpol est un rock que je classerai de froid et même si la plupart de leurs morceaux sont rythmés, je déplore le manque d’ambiance du concert. Très peu de personnes bougent et dansent dans la fosse et l’interaction du groupe avec le public est quasiment inexistante, c’est vraiment dommage. Je pense qu’une salle comme le Zénith, c’est trop grand pour la musique d’Interpol.
Le groupe ne joue que 5 chansons du dernier album, alors qu’ils en jouent 6 du 1er, 6 du 2eme et seulement 2 du 3eme. Les 2 premiers albums, leurs albums références, leur ayant permis d’obtenir la notoriété qu’ils ont. Les versions live sont très proches des versions albums mais comme j’aime bien leurs titres, je savoure tout en déplorant le manque d’ambiance. En conclusion, Interpol fait de bons albums mais en concert, leur style et leur musique fait que c’est un peu trop fade à mon goût et cela depuis le début de leur carrière. Je les soutiens tout de même car leur musique est avec celle des Strokes, la réponse US à des groupes comme Bloc Party ou bien Franz Ferdinand.
Setlist :
1. Success 

3. Narc 

4. Hands Away 

5. Barricade 

7. Evil 

9. Lights 

10. C'mere 

11. Summer Well 

12. NYC 

14. Memory Serves 

 
Encore:
16. Untitled 

17. The New 

18. Slow Hands 


13 mars 2011

Keeping my Religion

Le 4 Mars dernier est sorti le nouvel album de R.E.M. (le 15eme au total, le premier datant de 1983) intitulé « Collapse Into Now ». Je ne suis pas un grand fan du groupe de Mickael Stipe mais j’ai beaucoup de respect pour ce qu’ils font, tant au niveau musical (ils ont fait de superbes albums et des morceaux incontournables) que côté militantisme et activisme. J’ai ainsi acheté leur dernier album via Itunes, lequel est accompagné d’un clip où tout d’abord je n’ai pas reconnu Stipe, la barbe (putain ce que ça le change ! 50 ans quand même cet année pour le coco), fringues assez classiques, grosses lunettes noires, on dirait un prof de philo...



Côté musique, ben c’est comme les précédents albums de R.E.M., c’est sympa, y a de bons morceaux, ça se laisse écouter sans problème mais ça ne marque pas. On retrouve toujours le même style, le même son et les mêmes types d’accords et d’arpège. En conclusion, si vous aimez R.E.M, vous ne serez pas déçu par cet album, pour les autres mélomanes, allez écouter cet album d’un groupe qui appartient à l’histoire du rock, mais vous ne tomberez pas de votre chaise.



Damien / mars 2011

6 mars 2011

Dancing Thom

Comme vous avez pu vous en rendre compte avec la video de "Lotus Flower" ou bien en concert, Thom Yorke a une façon très personnelle de danser. Le site suivant en rigole: http://dancingthom.tumblr.com/

4 mars 2011

from Oasis to Beady Eye (by Damien)

Bon Oasis, groupe phare des 90's, a splitté suite à une enième engueulade entre les frangins Gallagher. Oasis, on aime ou on déteste mais en tout cas, ils ne laissent pas insensibles. Que les fans se rassurent, je suis persuadé que dans quelques années, le groupe va se reformer pour remplir les stades.

Je reviens à nos moutons: Liam Gallagher (chanteur d'Oasis) est parti avec 2 autres ex-membres d'Oasis (bassiste et guitariste) pour former un nouveau groupe "Beady Eye" dont le 1er album est sorti lundi dernier. Liam n'est pas Noel (le compositeur d'Oasis à qui on doit quand même 2 albums énormes, Definitively Maybe et Morning Glory) mais je dois admettre que l'album est vraiment sympa à écouter, je suis surpris. Certes comme pour Oasis, on retrouve la grosse influence des Beatles, on peut même parler ici pour cet album de copie pour certains morceaux mais bon copier les Beatles, y a pire non?

Bref, allez écouter, c'est Rock, c'est pop avec un bonne variété de sonorités comme on aime. 

Je vous recommande:

The Roller (qui a de faux airs d'Instant Karma):
http://www.youtube.com/watch?v=-i0F3kxP-LE&feature=fvst

Four Letter Words (sonne comme de l'Oasis à la belle époque):
http://www.youtube.com/watch?v=DkU_rAzdlKk

Bring the Light:
http://www.youtube.com/watch?v=HfdYY1Iundo

For anyone:
http://www.youtube.com/watch?v=1Vqd5rc3qYg&feature=fvst

Franchement, allez jeter une oreille.

Damien / mars 2011

un peu de rythme (Etienne)

pour se mettre de bonne humeur avec des jolies majorettes, tout aussi faussement vintage que les fenders du groupe, une petite video de "Two Door Cinema Club":

http://www.youtube.com/watch?v=YXwYJyrKK5A

2 mars 2011

Pluto Intelligence Agency : sortie prochaine de la BO du film "One Last Summer With You"

La sortie de la bande originale du film "One Last Summer With You", composée et jouée par le groupe Pluto Intelligence Agency (PIA) est imminente !

La bande son de ce film psycho-érotique du début des années 80 est en cours de remasterisation.
Le disque sortira sous label PsyJazzPop Productions au printemps 2011.




...Bientôt des news ;-) !


Radiohead - The king of limbs : premières écoutes

Après 4 écoutes, je dirai que cet album est assez avant-gardiste, le quintete d'Oxford nous prend une nouvelle fois à contre-pied. Je dirai que c'est un album que l'on va plus admirer qu'aimer...
Même si finalement, je suis pas trop admiratif. J'ai plus l'impression d'entendre du Thom Yorke que du Radiohead. La proportion de rock a encore diminué...
Jonny et Ed ont du se faire chier lors de l'enregistrement... Il manque 2 ou 3 morceaux rock (pourquoi seulement 8 morceaux) ou l'on entendrait des guitares.
On dirait quand même une suite de "the eraser", preuve en est dans le clip, on ne voit que Thom.




Damien / fevrier 2011