6 mai 2022

Les disques qui m'ont marqué #3 The Doors : "The Doors"

 

 
Une amie m'a dit un jour : "Il y a les musiques qu'on n'aime pas, les musiques qu'on aime et les musiques dans lesquelles on se sent bien. Et dans la musique des Doors, je me sens bien."
 
Pas faux.
 
Les Doors ont un univers musical, souvent planant, aux sonorités douces, et la voix suave de Jim Morrison, mélange de sensualité et de mystère, accentue cette sensation de cocon sonore.
 
Même si j'avais dû entendre quelques chansons d'eux avant, j'ai véritablement découvert le groupe à la sortie du film "The Doors" d'Oliver Stone en 1991. J'avais alors 16 ans et, quand on est ado, l'histoire de Jim Morrison, où se mêlent poésie, provocation, concerts interrompus par la police, rock, drogues, et mort autant mystérieuse que prématurée, fascine forcément.
 
 
Le film, avec Val Kilmer en Jim Morrison

 
Le premier album que j'ai acheté des Doors a été "Strange Days" (leur deuxième LP) et c'est sans aucun doute mon préféré. Mais celui qui m'a le plus marqué est leur premier album (sobrement intitulé "The Doors") tout simplement pour les souvenirs qui y sont associés.
 
C'était en effet l'album qu'on écoutait le plus à l'internat du lycée (pendant mes études post-bac, un internat sans surveillant où notre chambre est rapidement devenu le lieu où il fallait aller pour écouter de la musique).
 
"Break On Through (To The Other Side)" et "Light My Fire" faisaient l'unanimité parmi tous les copains de chambrée mais il y avait deux morceaux en particulier qu'on adorait passer.
 
Lorsque l'humeur était festive (très souvent en fait), on mettait "Alabama Song (Wisky Bar)" et on se lançait dans une interprétation à la fois vocale (les paroles sont on ne peut plus simples à comprendre même avec un niveau d'anglais ras des pâquerettes comme le nôtre) et chorégraphique puisque sur les refrains tout le monde tournoyait bras dessus bras dessous dans la pièce.
 
Avec cette image, je suis sûr que vous avez deviné quelle est la deuxième chanson
 
Et lorsque l'humeur était plus à l'introspection, c'est "The End" qui avait nos faveurs. Un long voyage conduit par une musique hypnotique et des paroles à la fois mystérieuses et explicites où l'esprit semble se perdre et se faufiler silencieusement comme le serpent de la chanson ("Ride The Snake...").
 
C'est surtout ça un album qui marque, un vecteur d'émotions, un évocateur de souvenirs...
 

 


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