2 mars 2020

Un Tame Impala un peu pâle...

...des valeurs sûres et une belle découverte...

Tame Impala - The Slow Rush
 
C'était l'évènement musical annoncé de ce début d'année, teasé depuis plusieurs semaines, la sortie du dernier album de Tame Impala.
Il faut dire que le groupe australien, amené quasiment exclusivement par Kevin Parker, a frappé très fort en 2012 avec l'album très psyché 60's "Lonerism" puis le un peu plus électro "Currents" en 2015 propulsé par les tubes "Let it happen" et "The less I know the better".
"The slow rush" poursuit dans cette lancée mais sans véritable chanson accrocheuse au premier abord. Sur la forme, c'est irréprochable, chaque chanson a son lot de changements de rythme et d'arrangements denses et variés. Mais la forme a un peu tendance à prendre le pas sur le fond et, à de rares exceptions (comme sur "Posthumous Forgiveness"), les titres manquent de moments forts.
Un disque qui s'appréciera peut-être mieux avec le temps et après de nombreuses écoutes pour en découvrir les détails.



Buvette - 4EVER
 
La bonne surprise de ce début d'année ! Il ne faut pas se fier au nom du groupe car on n'est pas du tout dans le registre des chansons à boire !
L'album du chanteur suisse fait plutôt partie, pour simplifier, du mouvement synthé-pop 80's.
Rythmes saccadés, chant nonchalant en anglais, synthés psychédéliques, sonorités spatiales, l'ambiance de l'album est très "science-fiction" et s'écoute avec un réel plaisir. Un artiste à suivre ! Now or Never !




Noir Désir - Débranché
 
Pour ceux qui ont eu leur adolescence bercée dans les années 90 par les chansons de Noir Désir, le geste tragique de Bertrand Cantat a signé la fin d'une époque où rock, poésie et politique formaient un mélange parfait, la fin du meilleur groupe de rock français tout simplement.
En ce début d'année, Noir Désir revient sur la pointe des pieds avec un album "unplugged" tiré de deux prestations live, une enregistrée à Milan en 2002 pour la radio italienne, et l'autre, de qualité sonore plus médiocre, enregistrée à Buenos Aires en 1997 pour la télévision.
Des versions acoustiques, dépouillées, qui permettent surtout de savourer la voix magnifique de force et d'émotion de Bertrand Cantat à travers des classiques de Noir Désir dont certains sont pourtant très électriques à l'origine ("Un jour en France", "Fin de siècle", "L'homme pressé").
A noter les paroles revisitées pour l'occasion sur "L'homme pressé" remplacées à la fin par "Berlusconi" (on est en 2002) et la version des "Ecorchés" qui est très proche, dans l'esprit, de la version remixée par Sloy parue sur l'album "One trip one noise" de 1998.



Et enfin : c'est pour bientôt :

Le prochain album des Strokes sort le 10 avril : 



Et celui de Jonathan Wilson le 6 mars :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire