24 juin 2025

Arcade Fire, Animal Triste, Marie-Flore : des artistes confirmés et d'autres qui confirment

Animal Triste - "Jericho"

Après un premier disque exceptionnel (sorti en 2020) et un deuxième en demi-teinte, Animal Triste fait son retour avec un nouvel album plus rock que jamais. Le premier morceau "Ave Satan" donne le ton : nous voilà plongés dans une épopée démoniaque. Les guitares électriques s'en donnent à cœur joie, le chanteur (en grande maîtrise) fait monter en intensité les morceaux et les chœurs ajoutent ce petit truc en plus pour parfaire l'ambiance dantesque et ténébreuse.
Des mélodies impeccables, des arrangements très riches, des titres puissants comme "River of Lies" ou "Teenage Wheels", on ne s'ennuie pas une seconde dans cet excellent nouvel opus.




Arcade Fire - "Pink Elephant"

Arcade Fire fait partie des mastodontes de l'industrie musicale, le groupe remplit les plus grandes salles du monde et est suivi par une importante communauté de fans.
Après un précédent album ("WE") de très bonne facture (sans atteindre le niveau des premiers opus du groupe comme "Funeral" et "The Suburbs" par exemple), on était dans une position d'attente positive avant d'écouter "Pink Elephant", et ce malgré les déboires judiciaires actuels du leader Win Butler.
L'album semble vouloir être un retour aux sources, avec des arrangements globalement plus épurés, et on a même parfois le sentiment d'écouter des morceaux encore à l'état d'ébauche. Malgré cela, force est de constater que le groupe a toujours la patte pour écrire de bonnes chansons qui restent en tête ("Circle of Trust") avec toujours une petite dose d'originalité ("Alien Nation"). Les chansons s'enchaînent (littéralement) et si, au final, ce disque n'est sans doute pas le meilleur du groupe, il reste néanmoins un excellent album avec de très bons moments comme "I Love Her Shadow".


 

Marie-Flore - "Ex Aequo"

Cinquième album pour Marie-Flore et le troisième en français. La chanteuse reste dans le registre dans lequel elle excelle à savoir les chansons de rupture. Vraiment pas de chance en amour cette pauvre Marie-Flore, à croire qu'elle n'arrête pas de se faire plaquer depuis des années.
Musicalement, les boîtes à rythmes des premiers albums ont cédé la place à une orchestration plus classique, qui tourne majoritairement autour du piano avec quelques touches de cordes parfois.
Si la recette est inchangée, la chanteuse réussit à susciter l'intérêt grâce à un sens de la formule qui fait mouche ("Tout dit") et une manière de chanter bien à elle (avec des syllabes en contretemps) qui fait son originalité. Elle surprend même en lâchant un peu plus sa voix sur "Que veux tu". Son univers mélancolique un brin résigné se termine en beauté avec le parfait "De Nous Deux".



22 mai 2025

Des jeunes et des anciens avec Brian d'Addario, Snow Patrol, Poni Hoax et Pink Floyd

Brian d'Addario - "Till The Morning"

Brian d'Addario n'est autre qu'une moitié de The Lemon Twigs, groupe américain rétro-psychédélique qu'il mène avec son frère Michael.
Après deux albums coup sur coup en 2023 et 2024, on était curieux de découvrir ce qu'il avait à proposer pour son premier disque en solo.
Finalement le résultat est très proche de l'ambiance musicale des derniers opus réalisés en groupe : un son acoustique très seventies et des mélodies pop.
Guitares, pianos, orgues, cordes s'entrecroisent dans une ambiance hippie au gré de belles harmonies vocales comme "Only To Ease My Mind", "Useless Tears" ou "Spirit Without A Home".
Une production soignée qui fait du bien aux oreilles.


Snow Patrol - "The Forest is The Path"

Avec trente ans de carrière et des tubes en pagaille, Snow Patrol est de retour avec un huitième album "The Forest is The Path".
Et le bilan est sans appel : ils n'ont pas pris une ride !
Toujours cette musique pop-rock fraîche et efficace, toujours ces arrangements avec dominance piano-guitare.
Ceux qui voudront que Snow Patrol mûrissent et partent dans une nouvelle direction devront donc patienter un peu.
Même s'ils ne prennent pas de risque, "The Forest is The Path" offre d'excellents moments comme "The Beginning" où le chanteur montre l'étendue de son talent entre couplets en retenue et refrain qui monte en puissance, ou comme sur le final en boucle de "Never Really Tire"...
Sorti en 2024, l'album revient cette année en version étendue avec six morceaux supplémentaires qui tiennent plus que bien la route.



Poni Hoax - "Greatest Hits: Everything Is Real"

C'est le plus injustement méconnu des meilleurs groupes français de ces vingt dernières années. Quatre ans après la mort de Nicolas Ker, son chanteur emblématique, Poni Hoax sort un best of qui permet de nous replonger dans la discographie du groupe.
Cette rétrospective rassemble les tubes de leurs débuts ("Antibodies", "Budapest") et des classiques de leurs albums suivants ("Pretty Tall Girls", "The Music Never Dies") mais aussi deux excellents inédits ("Country Leather" et "Jesus Told Me Too").
A l'écoute de ces chansons dont le style est difficile à établir (rock, électro...), on est toujours autant ébahis par l'originalité des compositions (qui tient beaucoup à l'interprétation de Nicolas Ker) mais aussi par leur énergie impulsée par un batteur techniquement impressionnant et des guitares rythmiques diablement efficaces.
Si vous ne connaissez pas encore Poni Hoax, courrez les écouter.




Pink Floyd - "Live at Pompeii"

Étonnamment ce légendaire live des Pink Floyd à Pompéi n'était jamais sorti en version album.
C'est chose faite à l'occasion de la sortie au cinéma d'une version restaurée du film et de la remasterisation du son qui l'accompagne.
On y retrouve toutes les chansons jouées en condition de live et figurant dans le film à savoir les trois titres enregistrés à Pompéi ("Echoes", "A Saucerful of Secrets" et "One of These Days") et les trois enregistrés au studio d'Abbey Road ("Careful with That Axe, Eugene", "Set the Controls for the Heart of the Sun" et "Mademoiselle Nobs") mais aussi deux versions alternatives de "Careful with That Axe, Eugene" et "A Saucerful of Secrets".
Enregistré et filmé en 1971, Pink Floyd est alors à une époque charnière de sa carrière. A l'apogée de sa période psychédélique, le groupe vient de sortir l'album "Meddle" avec comme pièce maîtresse "Echoes" qui s'annonce comme un avant goût de leur futur chef d’œuvre "The Dark Side of The Moon" qui définira définitivement le son Pink Floyd.
Le groupe est en pleine maîtrise et chaque morceau est prétexte à de longs solos instrumentaux épiques et planants.
Même si ce live se savoure encore mieux avec les images, on ne peut qu'être satisfait du travail de remasterisation effectué sur ce concert incontournable des Pink Floyd.




4 mai 2025

Les disques qui m'ont marqué #8 : Renaud à Bobino

 

Renaud fait partie de ces artistes incontournables de la variété française. Même s'il divise bien sûr, de part son engagement marqué à gauche notamment, il est de ceux tout le monde connaît au moins une chanson.

C'est un pote de lycée, Matthieu, qui m'a réellement fait découvrir son univers. Je connaissais bien évidemment quelques morceaux de Renaud, on en entendait parler régulièrement à la télé, à la radio.
A l'époque, impossible de passer à côté de chansons comme "Miss Maggie", "Morgane de toi", "La Mère à Titi", "Dès que le vent soufflera" ou "Marchand de Cailloux".

Retour au début des années 90.
Un mercredi après-midi, chez lui, Matthieu propose de me concocter une compilation de ses chansons préférées de Renaud. Il met une cassette dans sa chaîne HI-FI et y enregistre un à un une quinzaine de morceaux, enchaînant les vinyles sur la platine, tout en riant.
"Ah faut absolument que je te mette celle-là ! Et celle-ci ! Et puis celle-là !". On voyait qu'il connaissait son répertoire par cœur et prenait un malin plaisir à sélectionner ces petites perles. 

Je ne me souviens pas précisément bien sûr de tous les titres qui figuraient sur cette bande mais il y avait principalement des chansons peu connues (pour moi en tout cas) du chanteur comme "Je suis une bande de jeunes", "Le Père Noël noir", "Ma chanson leur a pas plu", "La Doudou s'en fout", "Allongé sous les vagues", "La tire à Dédé"... Des chansons "humoristiques" en majorité donc.

La cassette a tourné de nombreuses semaines dans ma chambre à l'internat, pour le plus grand (réel) bonheur de mes "copains de chambrée", et a accompagné les trajets en voiture de plusieurs de nos vacances en famille. Rien de tel pour mettre de l'ambiance sur les longues distances ! 

Une magnifique découverte donc. Ce n'est pas peu dire que Renaud sait faire rimer les mots comme personne. On trouve dans ses textes un vocabulaire qu'on ne trouve pas ailleurs dans la chanson française, sans parler bien sûr de toutes les expressions argotiques qu'il affectionne plus que tout.

Des textes souvent drôles mais surtout très engagés avec un regard critique sur la société française et l'être humain de manière générale. Rien de tel pour forger les convictions d'un adolescent en quête de sens. 

Et, je ne sais pas pourquoi, mais ce sont les quelques extraits de l'album live de Renaud à Bobino qui m'ont interpellé et donné envie d'acheter l'album complet pour l'écouter en détails.

J'ai par la suite complété ma collection de ses albums jusqu'à en avoir l'intégralité avec des hauts ("Putain de camion" pour ne citer que celui-là) et des bas (doit-on vraiment évoquer ses derniers albums sur ce blog) comme chez tout artiste.

Quand on écoute Renaud, on rit, on pleure, on se révolte, on se résigne, on est attendri, écœuré... il se passe toujours quelque chose.

 

Mais c'est sans conteste vers ce live à Bobino que je reviens toujours.
Enregistré en 1980, avant ses superproductions "Morgane de toi" et "Mistral Gagnant", il y règne tout ce qui fait le charme de la première période de Renaud, ce qu'on appelle communément sa période "loubard" : une simplicité, un petit côté bricolé, des arrangements plus épurés, des textes plus directs, un regard tendre sur la vie en banlieue parisienne, et une galerie de personnages dont certains vont devenir récurrents dans sa discographie. 

Sur scène, Renaud et ses musiciens vont réussir à monter d'un cran les versions studios de ses premiers albums.
Les guitares électriques apportent l'intensité qu'il manquait parfois sur des titres comme "Société tu m'auras pas" ou "Dans mon HLM", l'accordéon de Jean-Louis Roques sa touche d'émotion sur "Les charognards" ou "La chanson du loubard", et le pedal-steel guitar (assez inhabituel dans son répertoire) de Laurent Jérôme va faire le liant entre tous ces morceaux issus de différents albums. Et pour finir, Renaud vit comme jamais chacun de ses textes.
Certains morceaux assez anecdotiques (comme "Mimi l'ennui" ou "Baston!") vont prendre une toute autre dimension ici, dans l'écrin du théâtre de Bobino parfaitement adapté à ce répertoire et à une ambiance plus intimiste.


Au début des années 1980, alors qu'il s'apprête à devenir une star, rongée bientôt par son coté "docteur Renard", l'authenticité qui règne dans ce concert à Bobino en fait un disque idéal pour se plonger dans l'univers de Renaud.

 

1 avr. 2025

Du rock, de la pop et de l'électro avec The Murder Capital, Horsegirl, François & The Atlas Moutains et Maribou State

François & The Atlas Mountains - "Age Fleuve"

En activité depuis vingt ans, François & The Atlas Mountains fait partie de ces groupes ardents défenseurs d'une pop française de qualité.
Sur "Age Fleuve", de sa voix aiguë, le chanteur François Marry, marqué par le récent décès de son père, nous conte le temps qui passe à travers des chansons douces et aériennes. Sans tristesse ni mélancolie, les paroles traduisent sa volonté de profiter du moment présent ("Adorer") et de ses proches ("Le Fil"). Les arrangements, variés et originaux, mettent idéalement en valeur leurs textes. Qui a dit qu'on ne pouvait pas faire de la bonne pop en France !

 

The Murder Capital - "Blindness"

Le mouvement post-punk a toujours le vent en poupe, séduisant un auditoire toujours plus large amoureux de rock brut et de paroles socialement engagées. Dans ce monde tempétueux, les groupes irlandais font figure de locomotive avec notamment Fontaines D.C. (leur album Romance a mis la barre très haute) et The Murder Capital donc.
Dans "Blindness", The Murder Capital fait rugir les guitares électriques ("Moonshot", "Can't Pretend to Know") mais s'offre quelques incursions plus pop (les très efficaces "Words Lost Meaning" et "A Distant Life") et décoche des morceaux plus langoureux comme les émouvants "Love of Country" et "Swallow".
Un album post-punk qui sait sortir des sentiers battus.

 

Horsegirl - "Phonetics On and On"

Le trio féminin Horsegirl fait son grand retour en ce début d'année. Si le premier disque des américaines était rock et riche en distorsion, ce second opus est sans chichi et sans effet. Des guitares au son brut, des morceaux (faussement) épurés, des voix un peu vaporeuses et des choeurs remplis de shabadada et de youhou...
Si, au premier abord, l'album surprend, on est très vite séduit par la légèreté et la bonne humeur du concept avec en particulier d'excellents titres comme "Switch Over", "Where'd You Go?" ou "Julie".

 

Maribou State - "Hallucinating Love"

Petite incursion électro ce mois-ci grâce au nouveau disque de Maribou State, "Hallucinating Love". Derrière un aspect assez classique dans ces arrangements (synthés, guitares, basse, drums), le duo britannique propose un album positif et groovant grâce à des guitares funky et des collaborations vocales éclectiques ("Otherside", "II Remember"). Sans chercher à être transcendant, "Hallucinating Love" est le disque idéal pour des soirées électro-smooth.



 

27 févr. 2025

Des anciens avec Kim Deal et Franz Ferdinand mais aussi du sang neuf

Kim Deal - "Nobody Loves You More"


A 63 ans, la chanteuse des légendaires groupes Pixies et Breeders sort son premier album solo "Nobody Loves You More".
Si l'esprit rock indé est toujours intact, les morceaux sont plus apaisés et agrémentés de cordes ( "Nobody Loves You More", "Are You Mine? ) ou de cuivres ("Coast").
Quelques morceaux plus relevés viennent néanmoins bousculer cette quiétude comme "Crystal Breath", superbe morceau rock et électro, "Disobedience" ou "Big Ben Beat", histoire de bien nous montrer d'où elle vient.


Franz Ferdinand - "The Human Fear"

20 ans après leur premier disque, les inusables britaniques de Franz Ferdinand sont toujours verts. Des chansons euphoriques, des mélodies accrocheuses, des morceaux construits autour de riffs de guitares efficaces, voilà un album qui redonne le sourire.
Autour d'arrangements pop-rock plutôt classiques, guitare batterie basse synthés piano, les hits se succèdent ("Audacious", "Everydaydreamer", " "Night or Day" emmené par un piano claquant) entrecoupés de morceaux plus atypiques comme un "Hooked" très synthétique, et le folklorique "Black Eyelashes" qui vient nous rappeler les origines grecques de la famille du chanteur Alexander Kapranos.
Un album fun du début à la fin. 

 

Kit Sebastian - "New Internationale"

Kit Sebastian est un duo franco-turc qui vit en Angleterre. Voilà sans doute pourquoi leur album "New Internationale" est une véritable invitation au voyage où se mêlent de nombreuses influences du monde entier, qui puise aussi bien dans les musiques européennes qu'orientales.
Il s'en dégage une sensation de rock psychédélique décalé où la complémentarité des deux voix, masculine (grave et atone) et féminine (douce et aérienne), fait mouche ("Camouflage").
C'est frais, dépaysant, on navigue dans un univers qui semble sans règle et sans limite.


 

29 janv. 2025

The Cure, Kiwanuka, Warhaus, on démarre 2025 sous les meilleurs auspices

Michael Kiwanuka - "Small Changes"

Sorti en 2024, le nouvel album du chanteur britannique Michael Kiwanuka, "Small Changes", a été acclamé par les critiques. Et il y a de quoi !
Avec son songwriting folk et soul, le disque est une véritable plongée dans des sonorités 70's douces et chaleureuses. La voix chaude à la Otis Redding de Michael Kiwanuka nous accompagne le long de magnifiques morceaux rétro et réconfortants comme "Floating Parade", "Small Changes" ou le diptyque "Lowdown" dans lequel percent des sonorités de guitares Floydiennes. Un vrai bijou ! 


Warhaus - "Karaoke Moon"

On le sait car on le suit de près, Maarten Devoldere, un des chanteurs du groupe Balthazar, mène en parallèle une carrière solo sous le pseudonyme de Warhaus.
Et c'est toujours un plaisir de retrouver la voix de crooner et les arrangements classieux de l'artiste belge. Mais ce qui frappe à l'écoute de "Karaoke Moon" c'est la qualité des paroles. Basés sur un recueil de ses rêves, les textes de Warhaus sont plus que jamais riches et étranges ("The Winning Numbers") même si le thème de l'amour et de la séparation est bien évidemment toujours présent.
Après une première vidéo qui reprenait la scène culte de la bougie tirée du film "Nostalghia" d'Andreï Tarkovski pour illustrer la chanson "Where The Names Are Real", c'est l'excellent single "No Surprise" qui est lancé en ce début d'année pour faire la promotion de cet (encore une fois) excellent disque de Warhaus.


The Cure - "Songs of a Lost World"

C'est le retour au top qu'on n'attendait pas. 2024 aura vu le retour de la bande de Robert Smith tout en haut des classements. Plus de 40 ans de carrière, et aucun album depuis 15 ans, et pourtant les anglais de The Cure sont revenus plus inspirés que jamais. Avec ses guitares tranchantes, ses longues pièces prog-rock, ses paroles mélancoliques, l'album "Songs of a Lost World" est porté par un élan émotionnel indéniable ("And Nothing is Forever", "A Fragile Thing"). Comme quoi les mastodontes du rock ne sont pas seulement là pour faire de la figuration mais ont toujours quelque chose de neuf à offrir.
 

 




22 janv. 2025

Les Productions PsyJazzPop présentent...

En cette période de traditionnelle cérémonie des voeux, le moment est idéal pour vous souhaiter à toutes et à tous, chers lecteurs et lectrices de ce blog, une excellente année 2025, riche en musique de qualité on l'espère.


2024 aura été une année particulièrement faste pour les productions PSYJAZZPOP avec beaucoup de moments forts :
 
un documentaire consacré aux vingt ans du groupe Pluto Intelligence Agency :
 

 la parution en parallèle d'un double-album best of du groupe :

 
un nouvel album pour The Lost Eons, "The Kite Paradox" :


et l'année s'est terminée en beauté avec la sortie de "A Step Back", le nouveau disque de Pluto Intelligence Agency :


Vous avez été nombreux à réagir sur ces différents projets, à nous féliciter pour le travail accompli, et à nous dire à quel point vous aviez apprécié notre musique et leur mise en image.

Ces retours ultra positifs nous ont fait énormément plaisir et c'est donc gonflés à bloc, et avec un brin de fierté, que nous sommes prêts à nous lancer dans de nouvelles aventures : peut-être une nouvelle session Lost Eons à venir, un nouveau projet de musique de film-qui-n'existe-pas pour Pluto Intelligence Agency, et un programme secret du nom de "ËCHO"...

De belles surprises devraient arriver en 2025. Restez à l'écoute !