Bon OK j’avoue j’ai un gros gros coup
de cœur pour le dernier album de The Do « Shake shook shaken ».
Au mois de mai déjà, « Keep
your lips sealed », le premier extrait de l’album, a débarqué pour moi
comme un OVNI et j’ai écouté ce morceau en boucle pour essayer de comprendre
ce qui me plaisait tant dans cette chanson. C’est donc avec une grande
impatience que j’attendais le reste de la dernière fournée du groupe, sorti fin
septembre.
« Shake shook shaken » est
un album de ruptures, de blessures, de reconstruction, et cela se traduit aussi
bien dans la musique que dans les paroles.
Le mixage joue sur le contraste
entre une musique composée à 90% de synthés et une voix fragile, très humaine,
vecteur de tous ces espoirs et désespoirs.
La formule est la même tout du
long : synthés et programmations rythmiques d’un côté, voix et (nombreux)
chœurs de l’autre dans une structure où souvent le refrain débute les morceaux.
Mais pour autant, ce n’est pas un
album triste et on ne s’ennuie pas une seconde car le groupe aligne les tubes :
sons de synthés très variés, rythmiques touffues, mélodies imparables, les
morceaux sont riches mais concis, et chaque écoute en appelle une autre.
L’album débute avec 2 grands
morceaux : « Keep your lips sealed » (avec ses variations de volume,
panoramiques et équalisation), et « Trustful hands » (avec une belle
harmonie vocale et une basse groovante). Le reste de l’album est tout aussi
bon, que ce soit « Miracles (back in time) » et « Going through
walls » par leurs jeux de percussions, « Sparks » par son côté
électro björkien, « Despair hangover and ecstasy » et ses
arrangements taillés pour la radio, « Lick my wounds » et ses chœurs
chorale… Tout est excellent.
Bref, très inventif, très
émouvant, très rythmé, cet album est énorme !
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