23 mars 2011

Interpol au Zenith, Par Damien, 15 mars 2011

Après un concert surprise début Septembre au Trabendo pour présenter leur nouvel album sobrement appelé « Interpol », les New Yorkais d’Interpol était de retour à Paris le 15 Mars, cette fois au Zénith dans le cadre de la tournée européenne qui accompagne le nouvel album. J’avais eu la chance d’aller au Trabendo, salle d’environ 500 places, car comme vous pouvez l’imaginer, un groupe du calibre d’Interpol dans une salle comme cela, les places partent vraiment vite. Revenons au concert du Zénith. Tout d’abord, le 4eme album d’Interpol est de la même veine que les précédents, c’est du bon. J’aime ce rock, certes « froid », mais réflechi et intellectuel, avec la voie d’outre tombe de Paul Banks reconnaissable entre mille et inimitable. Pour une réseau qui m'échappe, ce groupe passe très peu à la radio et je ne pense pas qu’un single du dernier album soit passé à la radio, même sur Oui Fm. Malgré cela, Interpol jouit d’une bonne notoriété du fait notamment de très bonnes critiques de leurs albums. Néanmoins, je me disais qu’ils vont avoir du mal à remplir le Zénith et ses 8000 places. Ce n’était pas sold out certes mais j’ai été surpris de constater que la salle était quand même très bien remplie.
Je passe sur la 1ere partie (Matthew Dear) qui ne m’a pas marqué mais c’est assez normal car j’ai énormément de mal à apprécier de la musique à la 1ere écoute.
Arrive ensuite Interpol. Tout d’abord, je dois dire qu’Interpol est le groupe le plus « classe » sur scène, je veux dire, ils sont super bien sappés. Costume noir (comme à chaque fois) pour Paul Banks qui joue avec une Les Paul noire, et costume trois pièces et cravate pour le guitariste Daniel Kessler qui joue la plupart du temps avec une Epiphone ES 330. Les autres membres du groupe sont également sur leur 31. A noter, que le bassiste originel Carlos Dengler a quitté le groupe après le 3eme album et à été remplacé par Dave Pajo. Le son est bon, ce qui n’est pas évident car je trouve que le son est très souvent mauvais au Zénith, est-ce lié à une mauvaise accoustique mais en tout cas pour Interpol, c’est plutôt bon et heureusement. En effet, comme je l’indiquais précédemment, le rock d’Interpol est un rock que je classerai de froid et même si la plupart de leurs morceaux sont rythmés, je déplore le manque d’ambiance du concert. Très peu de personnes bougent et dansent dans la fosse et l’interaction du groupe avec le public est quasiment inexistante, c’est vraiment dommage. Je pense qu’une salle comme le Zénith, c’est trop grand pour la musique d’Interpol.
Le groupe ne joue que 5 chansons du dernier album, alors qu’ils en jouent 6 du 1er, 6 du 2eme et seulement 2 du 3eme. Les 2 premiers albums, leurs albums références, leur ayant permis d’obtenir la notoriété qu’ils ont. Les versions live sont très proches des versions albums mais comme j’aime bien leurs titres, je savoure tout en déplorant le manque d’ambiance. En conclusion, Interpol fait de bons albums mais en concert, leur style et leur musique fait que c’est un peu trop fade à mon goût et cela depuis le début de leur carrière. Je les soutiens tout de même car leur musique est avec celle des Strokes, la réponse US à des groupes comme Bloc Party ou bien Franz Ferdinand.
Setlist :
1. Success 

3. Narc 

4. Hands Away 

5. Barricade 

7. Evil 

9. Lights 

10. C'mere 

11. Summer Well 

12. NYC 

14. Memory Serves 

 
Encore:
16. Untitled 

17. The New 

18. Slow Hands 


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